La remise des fautes par le biais de la reconnaissance.

Il a dit: Pardonne leur mon père, ils ne savent pas ce qu'ils font.

Il parlait de ce qu'ils faisaient en le mettant à mort, ne sachant pas qui il était parce que cela n'était pas monté en leurs cœurs selon la volonté du père. Mais cette parole ne dédouane personne des fautes qu'ils commettent pour savoir si leurs actes sont bons ou mauvais. Ceux donc, qui reconnaissent avoir commis un mal, ceux qui assument leurs gestes dans la vérité de faire ce qui est désapprouvé, seront sauvé par la vérité. Mais ceux qui nient avoir mal agit ne connaitront pas de rémission...

L'humain peut il décider d'être bon ou mauvais ?

Le mal, approche scientifique: https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=nZK8sq9Soik#t=563

Je ne pense pas que l'humain choisisse cela ; pour celui en qui il ne peut y avoir de pureté, l'idée de pureté elle-même lui semblera complotiste, et il élaborera un système de pensée pour agir comme il l'entend. (lorsque le philosophe Nietzsche se retrouve face au Christ, ne pouvant l'attaquer de front, il formule une théorie qui lui permet de discréditer non pas le personnage, mais ses suivants, ceux qui y auraient vu la voie de pureté).
Je pense que le véritable mystère est au cœur de l'homme lui-même, (car pour les autres il peut demeurer entier), au moment où il lui est donné de définir ou découvrir au contact de la parole ce qu'est le bien et le mal.
L'homme qui veut se montrer plein de bonne volonté mais qui en est dépourvu cherchera une notion du bien qui lui est plus confortable. Sait-il ce qu'il fait? Son rejet de la loi le poussera à se créer même une notion plus confortable de Dieu.

Dieu appelle les siens tôt ou tard. Il leur laisse le temps de se rendre compte de leurs œuvres - les autres les soutiennent jusqu'au bout, car leur intelligence du Christ s'est étendue en forme, criblée par le scepticisme ; le fond est resté invisible. Je ne crois pas qu'on choisisse son fond.

Esaïe 27
1 En ce jour, l’Éternel frappera de sa dure, grande et forte épée Le léviathan, serpent fuyard, Le léviathan, serpent tortueux; Et il tuera le monstre qui est dans la mer.

Frapper le serpent est mettre sous ses pieds le penchant tapi qui suggère et conduit au péché. Tuer le monstre qui est dans la mer est anéantir cette ombre sur son âme, revêtir l'incorruptibilité. Cet être à tuer en soi est fuyard, tortueux. Léviathan car « roulé en spirale » comme le piège qui conduit au néant.

2 En ce jour-là, Chantez un cantique sur la vigne. 3 Moi l’Éternel, j'en suis le gardien, Je l'arrose à chaque instant; De peur qu'on ne l'attaque, Nuit et jour je la garde.

Cette idée signifie la constance dans l'éternité présente selon l'esprit incorruptible, inconstance selon la chair première du nouveau-né. La vigne est, par la chute du péché, intemporellement conduite dans la vie par le Seigneur.

4 Il n'y a point en moi de colère; Mais si je trouve à combattre des ronces et des épines, Je marcherai contre elles, je les consumerai toutes ensemble, 5 A moins qu'on ne me prenne pour refuge, Qu'on ne fasse la paix avec moi, qu'on ne fasse la paix avec moi.

L'esprit en lequel se reposent les rameaux de la vigne du Seigneur, abreuvés nuit et jour par sa source, les mènent à consumer les contradicteurs d'épines en réalisant la parole, c'est à dire en ayant renoncé à la colère, à moins que la lumière n'en jaillisse au cœur de tous, ce qui sauve alors tous ceux dont le cœur s'est ouvert.

Documentaire saisissant...
merci du partage

Keryl a écrit:4 Il n'y a point en moi de colère; Mais si je trouve à combattre des ronces et des épines, Je marcherai contre elles, je les consumerai toutes ensemble, 5 A moins qu'on ne me prenne pour refuge, Qu'on ne fasse la paix avec moi, qu'on ne fasse la paix avec moi.

L'esprit en lequel se reposent les rameaux de la vigne du Seigneur, abreuvés nuit et jour par sa source, les mènent à consumer les contradicteurs d'épines en réalisant la parole, c'est à dire en ayant renoncé à la colère, à moins que la lumière n'en jaillisse au cœur de tous, ce qui sauve alors tous ceux dont le cœur s'est ouvert.

C'est tellement juste, voilà ce que j'aime ! Oui, ce documentaire est très intéressant pour être formateur... La chair est faible et c'est comme ça. Je ne trouve rien de plus injuste que de reprocher à un homme de faire tout le mal qu'on lui faisait; je comprends que toutes les fautes soient remises dès lors qu'il le reconnaitrait. Mais dans l'attente, combien de victimes encore, cela je ne le comprends pas, je suis désarmée. Il faut que tout cela cesse, il faut que quelque chose se fasse pour y mettre un terme définitif parce que c'est inacceptable.

A nos yeux, beaucoup de victimes tombent dans l'attente du bouleversement - aux yeux de Dieu, combien de victimes tomberont dans ce bouleversement? En vérité, aucune n'est vaine ni avant après; les premiers tombent parce que leur heure et leur voie de destin précède celle des leurs, les derniers tombent parce que leur heure et leur voie de destin suit celle des leurs.

Je suis d'accord avec toi, aucune de ces victimes n'est vaines, mais quelle leçon, quelle terrible leçon doivent recevoir ceux qui ne partagent pas cette mentalité humaine pour bâtir l'intérêt personnel... Je n'ai pas le cœur de l'enseigner à ma fille, je ne saurai ouvrir son regard là-dessus. Espérer et redouter à la fois un tel bouleversement des choses telle que nous les connaissons en ce monde est déchirant: c'est comme être pris entre deux feux sachant que le moindre faux pas nous conduira à brûler. C'est redoutable je trouve pour fonder une crainte pleine d'humilité...

Zarzou a écrit:Espérer et redouter à la fois un tel bouleversement des choses telle que nous les connaissons en ce monde est déchirant: c'est comme être pris entre deux feux sachant que le moindre faux pas nous conduira à brûler. C'est redoutable je trouve pour fonder une crainte pleine d'humilité...

C'est, je trouve, riche à révéler l'équilibre de la tempérance, de manière à ne pas perdre le fil...tout à fait d'accord.